La semaine après Tokyo, on disposait du Japan Rail Pass pour encore quelques jours. Ce ticket acheté à l’avance permet de voyager sans limite pendant une semaine sur le réseau Japan Rail. On l’avait déjà largement rentabilisé en allant en Shinkansen à Tokyo, mais on a continué à l’utiliser en allant passer des journées un peu loin d’Osaka.
On a fait deux bonnes excursions, une à Hiroshima et Miyajima qui est une île toute proche, et une dans la station balnéaire de Shirahama.
En ce qui concerne Hiroshima, on s’est focalisé sur le mémorial de l’évènement du 6 août 1945, la première utilisation de la bombe atomique. On n’a quasiment rien vu de la ville, si ce n’est le trajet en tramway de la gare Shinkansen au parc mémorial. Ça se trouve sur une grande île, en mode parc paisible avec tous les monuments commémoratifs et le musée sur la bombe. Dans ce parc, situé juste sous l’hypocentre de la bombe, on trouve le dôme en ruine tel que l’explosion l’a laissé, une stèle à la mémoire des enfants qui ont subi les effets directs et indirects de la bombe, une flamme de la paix qui brûlera tant que les armes nucléaires n’auront pas été toutes démantelées, et un cénotaphe, abri pour un registre où est noté le nom des victimes.
On s’est imprégné de l’atmosphère avec ces monuments en plein air et puis on s’est dirigé vers le musée, très intéressant et assez poignant, qui relate succinctement l’histoire (principalement universitaire et militaire) de la ville jusqu’à ce jour fatidique. De nombreux détails historiques sur la seconde guerre mondiale expliquent comment les américains en sont arrivés là.
Puis s’ensuit la description des premiers instants après l’explosion et les conséquences sur la ville, ses habitants et son environnement. Des reconstitutions et des histoires d’enfants qui ont subi directement l’explosion aident à se rendre compte de l’horreur. Les conséquences médicales de la radioactivité sont expliquées et sont visibles sur un terme relativement long.
En deux bonnes heures, on en a appris beaucoup sur Hiroshima et sur cet évènement tragique, ça fait réfléchir à la course à l’armement (même dissuasif) qui a eu lieu après la guerre.
On a apprécié le fait que le musée ne soit pas à charge contre les américains, mais se focalise surtout contre l’utilisation d’armes nucléaires en général.
Pour la deuxième partie de la journée, on avait prévu quelque chose d’un peu plus gai : la visite de Miyajima, une île sacrée pleine de verdure et de temples. Les daims y sont en liberté et les touristes peuvent les caresser tellement ils sont habitués. Le clou du spectacle est le Torii flottant. C’est une des scènes les plus photographiées au Japon, et on a vite compris pourquoi. On s’est promené un peu le long de la plage, et il a vite été l’heure de rentrer prendre notre train. On aurait bien passé une nuit sur l’île si on passait plus de temps au Japon ! Avec le temps qu’il faisait, ç’aurait été idéal.
Le lendemain de cette grosse journée on a repris le train pour aller dans la station balnéaire de Shirahama, sur la côte au sud d’Osaka.
Dès l’arrivée, on a bien été dépaysé : musique des îles dans la gare et contrôleurs en chemise hawaïenne !
On a loué des vélos et on est parti profiter de cette belle journée au bord de la mer. Premier arrêt glandouille sur la plage de sable australien avec la baignade dans l’eau bien tiède. On a ensuite été admirer une arche de roche visible de la côte en se trempant les pieds dans l’eau chaude d’un onsen de pieds.
Après, et c’est un peu le clou de cette journée, on a été au rotenburo Sakino-yu, un onsen en extérieur et à 2m du Pacifique. Il y a normalement deux bassins, un très chaud et un moins chaud dans lequel les vagues arrivent parfois. Pas de bol pour nous, les vagues étaient assez grosses ce jour là et le bassin qui prenait en effet plein d’eau de l’océan était fermé par sécurité…
Les photos sont interdites mais on a réussi à en trouver sur le net pour vous montrer cet endroit exceptionnel.
Après ce bain bien chaud, on était bien en sueur et ça a été dur de se rafraichir. On est reparti sur nos petits vélos pour finir notre boucle en faisant des poses sur les falaises, on est arrivé bien en avance à la gare mais un train venait juste de partir. On a attendu tranquillement le suivant, une heure après, qui malheureusement a été annulé et donc au final on a attendu 2h à la gare hawaïenne et on est revenu tard chez nos hôtes qui nous avaient préparé un super apéro dinatoire avec notamment le plat préféré de Gaultier ici, le Tako karaagé, du poulpe frit délicieux !
parfait choix pour re mettre en service le Gwenn Ha Du ;-)
des bisous et bon voyage jusqu’en Australie !
Oooooooo, c’est booooo. Je ne m’étends pas trop sur les couleurs chamarées, l’architecture étonnante et le dépaysement qui se fait sentir au travers (de porc) de mon écran digital 15 pouces (de marque Samsung…c’est râté pour l’authenticité). J’en profite aussi pour louer (Poulets proches du Mans, célèbre sponsor) votre persévérance dans la recherche de la compréhension des civilisations rencontrées et votre soif d’en apprendre chaque jour plus sur les peuplades qui vous accueillent les bras ouverts et qui vous font pourtant bouffer tout et n’importe quoi dont des trucs qui portent le nom d’une pièce où l’on range sa voiture en hiver pour éviter de rencontrer de sérieux problèmes de batteries.
Venons en aux faits : Il va falloir soit être plus transparents sur vos activités, soit ouvrir un blog occulte. Je veux dire qu’on a rien sur les lycéennes en jupes plissées / chaussettes remontées ? Pas une photo de gigolo (malgré une légère allusion en légende d’une photo sur la page du 07/08) ? Rien sur les jeux vidéos (même si le baseball en intérieur peut y être assimilé…un peu) alors qu’on sait pertinemment que vous avez passé vos nuits devant je ne sais quel game play en fumant des « onsen » et que c’est la raison pour laquelle vous vous êtes fait virer de votre piaule ?
Je demande un journalisme d’investigation honnête et impliqué :)
La bise à vous deux, même si Tobby doit piquer un peu
Sois patient Ric, ça vient!
y’a pas à dire, je ne pensais jamais écrire ça un jour: le Japon ça donne envie. je pars vite avant que quelqu’un m’entende…
c’est qui Ric?
On te le présentera dès que possible. Un Rennais de la clique parisienne. sacré gaillard