En route vers le nord ! On retourne chercher la chaleur qui commence doucement à s’estomper. En effet, c’est l’automne ici et malgré des journées encore très agréables, on sent le temps changer doucement.
Première étape, La Serena. Située à environ 600 bornes au nord de Santiago, c’est une ville de taille moyenne sur la côte avec de belles plages et des spots de surf assez connus. Elle forme avec Coquimbo une grande baie sur l’océan Pacifique et c’est aussi là où le rio Elqui et sa fameuse vallée finit sa course.
Le centre ville est sympa, assez concentré et avec des maisons et églises coloniales (29 !) qui sont d’origine coloniale mais surtout d’aspiration coloniale car l’homme fort de la ville était un admirateur de ce style. La Plaza de Armas, nom commun à pratiquement toutes les places centrales des villes chiliennes, est jolie, ombragée et pleine de vie.
La Serena, en plus de son littoral, est un point de départ connu pour les différents observatoires astronomiques situés dans les montagnes andines très proches. En effet, le ciel chilien dans cette région est très connu pour n’être presque jamais nuageux et les nuits sont donc parfaites pour de longues observations du ciel.
Nous avons donc eu la chance de visiter un observatoire, mais la malchance d’avoir une nuit un peu nuageuse. Ça nous a quand même permis d’observer Saturne, ses anneaux et quatre de ses 72 satellites naturels, des étoiles de la croix du sud, et d’autres nébulleuses et clusters (formation de plus de 3 étoiles qui à l’œil nu semble n’en être qu’une). Un des clusters observés est composé de plus d’un million d’étoiles. Magnifique ! La Lune était en pleine croissance et sa luminosité gênait aussi un peu l’observation, mais ça nous a permis d’en tirer une photo dont on vous laisse admirer les détails. Nous ça nous a passionné.
Après quoi nous partîmes vers la vallée verdoyante de l’Elqui, connue pour son village Pisco Elqui, le berceau du Pisco, cette boisson alcoolisée à base de raisin qui titre en 35 et 40 degrés. Les Chiliens et les Péruviens se disputent de manière farouche le titre d’inventeur et producteur légitime de Pisco mais d’après nos sources, les Péruviens tiennent la corde. Ça se boit en cocktails, le plus fameux étant le Pisco Sour, mais ils le servent aussi en Piscola (au Coca) ou avec des jus de fruits frais. Nous n’avons bien sûr pas abusé…
Ce village de montagne est très paisible. L’hostel El Tesoro disposait de « cabanons » et d’une piscine (très) fraiche. On a pu s’y détendre après nos journées pas si harassantes !
Une petite excursion en vélo dans la vallée nous a permis de profiter des décors et de visiter une distillerie artisanale de Pisco.
de très belles photos!!
merci pour ces beaux souvenirs.
Hey les man, il paraît que Ivan Zamorano et Marcello Salas ont des maisons de vacances dans le coin de Chanarai, va falloir pousser un peu pour tenter de leur chouraver un maillot à l’ancienne pour Tobi
Tu nous parles de joueurs agés de plus de quarante balais.. Faudrait se remettre a regarder un peu la coupe Libertadores et on reparle! On s’est notamment maté une bonne baston en fin de match Fluminense-National, belle chose.
Ca donne envie ! J’en veux encore !! Vous êtes prêt à repartir l’année prochaine ?
Sinon, j’ai pas bien compris:
« d’aspiration coloniale » : Il avait des véléités collonialistes.
où il s’est « inspiré » du style ?
29 ! sûrment un benni-oui-oui finistérien…
Cuidate !
Ne jouez pas sur les mots Mlle Deray!
Pour l’année prochaine, on refera sûrement pas les mêmes choses mais pourquoi pas…
La bise
j’aime!